Résumé d'article

La préservation de l'environnement bâti existant est essentielle pour parvenir à des réductions substantielles et à court terme des émissions de carbone et autres dans le secteur de la construction. Plus spécifiquement, la rénovation du parc immobilier existant a pour but d’éviter les émissions intrinsèques des nouvelles constructions et la modernisation et l'électrification des bâtiments existants réduisent les émissions opérationnelles des bâtiments. Pour les bâtiments construits d'ici 2050, plus de la moitié des émissions proviendront du carbone incorporé. Les estimations montrent que la réutilisation et la rénovation des parties les plus intensives en carbone.

Des bâtiments - la structure et l'enveloppe - peuvent permettre d'économiser 50 à 75 % du carbone incorporé émis par la construction de nouveaux bâtiments similaires. Pourtant, l'un des principaux défis de l'adoption de pratiques de construction à faible émission de carbone dans les projets de rénovation énergétique en profondeur est la complexité du calcul des émissions incorporées et opérationnelles des conceptions proposées en fonction des besoins et des priorités des différentes parties prenantes. Des outils de calcul des émissions incorporées et opérationnelles des bâtiments ont récemment été introduits et sont rapidement adoptés par les acteurs du secteur pour faciliter la prise de décision. Pourtant, ces outils d'évaluation produisent souvent des résultats très différents, en fonction des hypothèses et des calculs utilisés pour pondérer divers facteurs. Les résultats variés et parfois contradictoires créent de l'incertitude pour les concepteurs et les acteurs du secteur du bâtiment tout au long du processus de conception, et une meilleure compréhension de l'impact de ces outils et de leurs hypothèses sur le processus de conception est nécessaire.